Tu es dans ma bulle sans y être
"Dans la nuit du 20 au 21 juin, une panne d'électricité s'étend au Québec dû à de violents orages. Cet événement nous a révélé, une fois de plus, notre vulnérabilité face à la technologie. L'avantage de cette panne fût l'humanité refaisant surface puisque dans ces instants, c'est là que nous interagissons avec notre entourage physique et non à travers des voies virtuelles. Dans cette société, hyper technologique, l'humain développe une attitude exagérée et addictive dans sa communication par internet, texto et les réseaux sociaux. Réalisons-nous le stress que nous subissons quotidiennement? Les impacts seront des plus néfastes autant sur nous, les adultes, que nos enfants à court, moyen et long terme." Par Nathalie Dupuis, Naturopathe et Spécialiste en Médecine Énergétique
Est-ce une nouvelle forme d'insécurité que l'humain doit absolument combler? Qui aurait cru, dans les années antérieures, qu'un jour des populations se promèneraient avec des téléphones portables à journée longue? N'est-ce pas une forme de communication servant à remplir un vide que l'humain tente souvent de remplir par la religion, le travail, la nourriture, de produits illicites, le sport ou toute autre forme d'addiction qui aide à oublier notre insécurité? C'est possiblement le cas.
Non seulement les bonnes manières de la vie en société se sont volatilisées, mais en plus, le cellulaire en main nous obligent d'être absent à notre entourage. Écrire des texto entre amis… à la même table. Jouer à notre jeu vidéo… dans la ligne d'attente (au lieu de faire de nouvelles connaissances). Les familles qui se communiquent dans la maison… par voie virtuelle. Dans quel monde vivons-nous? Nous perdons l'essence même de l'humain alors qu'elle doit se cheminer par la communication de notre âme. Le pire, c'est lorsque nous n'apprenons pas à se déconnecter. En d'autres mots, être constamment branché au travail, à la maison, aux amis, à la famille, nous leurs permettons de s'immiscer dans notre bulle sans qu'ils y soient physiquement là.
Le Gros Bon Sens (GBS) est d'apprendre à gérer notre temps dans le monde virtuel. En s'éveillant à la nature, à la vie et au bien-être de soi. Car il est difficile de se retrouver lorsque le monde extérieur s'acharne constamment dans votre espace vitale. Vous savez exactement de quoi nous parlons: l'harcèlement de votre sonnerie de téléphone, de vos texto, de vos jeux vidéos, de votre calendrier, tous unis dans un même endroit, votre cellulaire. Il est clair que vous ne pouvez savourer la vie en étant relié au virtuel à longueur de journée.
Dans les termes de la médecine énergétique, en utilisant intensivement l'internet et autres, vous amputées tous les corps énergétiques. Rappelons-nous que l’être a sept (7) corps : physique, éthérique, astral, causale, mentale, ethnique et bouddhique. Donc, en permettant des comportements néfastes, vous briser les cycles réparateurs en leurs infligeant des interruptions constantes et surtout, stressantes. Il est important de reposer son esprit afin de permettre la régénération de nos différents systèmes pour mieux s'épanouir. Par exemple, en obligeant votre cerveau d'être inlassablement connecté, vous l'empêcher d'avoir un sommeil réparateur, d'être alerte à son milieu, en outre, d'obtenir un moment de répit pour s'énergisé par son environnement. Ceci incluant des conversations simples, un contact avec les gens et la nature, ou même, prendre le temps de faire un sourire à un(e) étranger(ère) lorsque vous marcher dans la rue. Avec le virtuel, nous perdons le vrai rythme de la vie, tout ce produit dans notre tête et entre ceux qui consomment cette technologie. Car, sans le vouloir, nous nous isolons du vrai monde extérieur.
Apprenez à vous débrancher en oubliant votre cellulaire à la maison lors de votre marche ou exercice quotidien. Éteignez vos appareils dans les restaurants, prenez un repas "entre amis" et non avec vos texto. La vérité, c'est que ce n'est qu'une question de contrôle de soi. Sinon, vous vous dirigez vers cette fragilité, et comme cette panne d'électricité vous l'a prouvé, à une vulnérabilité à la technologie.
Idée originale : Nathalie Dupuis
Composition : Thérèse Thémélis